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Savoir plus Santé – Greffes : état d’urgence

logo France 2Présentée par Martine Allain-Régnault (diffusion le 16/11/96)

 

J’ai donné le coeur de mon fils

Le don d’organes en France pose un vrai problème parce qu’on manque d’organes à greffer. Bien des morts auraient pu être évitées si on avait disposé au moment voulu de l’organe de remplacement. Par ailleurs, faire le don d’un organe après un décès est un choix extrêmement douloureux et difficile. Il faut admirer ici le courage et la dignité de cette mère qui a accepté de donner un organe de son fils décédé.

 

Je vis avec le coeur d’un autre

La greffe d’un coeur n’est plus une découverte aujourd’hui. Ce greffé vit avec sa greffe d’une manière tout à fait normale.

 

J’ai reçu 6 organes

Si la pénurie de greffes pose un problème, c’est surtout parce que de plus en plus d’indications médicales peuvent y recourir alors que les dons eux sont limités. Ce qui montre aussi les succès de la médecine dans ce domaine. Dans le cas de ce patient anglais, ce sont pas moins de six organes différents qui lui ont été greffés.

 

J’ai refusé de donner

La progression de la médecine fait que l’on a besoin de plus en plus d’organes différents, mais en face, il y a des familles qui perdent des proches et doivent admettre que cette mort va s’accompagner d’une demande douloureuse avec un choix difficile à la clé : faire le don d’un organe de ce proche disparu. La décision est évidemment totalement libre. Toutes les familles n’ont pas envie de dire oui, c’est le cas de Michel qui nous en explique les raisons.

 

Nous prélevons les organes

Avant une greffe, il y a un prélèvement. On ne trouve pas systématiquement la pratique du prélèvement dans les hôpitaux. Ainsi, celui de Valenciennes, qui est un hôpital important, vient seulement de la mettre en place. Comment cela s’organise-t-il ? Quels problèmes cela pose ?

 

J’attends un rein

Si on a tant besoin de greffes, c’est parce que le verdict de la vie ou de la mort est suspendu à cette attente. Ce n’est pas le cas pour le rein. Le patient n’est pas tributaire de la greffe, il peut attendre très longtemps le don grâce à la dialyse. Elle permet une vie normale bien que très contraignante à cause des nombreuses séances qu’elle nécessite. En voici un exemple précis avec Francis qui est insuffisant rénal depuis 14 ans.

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