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Alain : guérir du diabète

altMon diabète a été découvert en 1975 à la suite d’une visite médicale de routine, exigées par l’employeur. On a trouvé un taux de sucre dans mon sang de 6.10 g, six fois supérieur à la norme. Hospitalisé dans l’heure qui a suivi et mis sous insuline aussitôt, et pour les vingt cinq ans qui ont suivi.

A partir de la découverte de mon diabète tous mes malheurs ont commencé. D’abord les injections d’insuline, une par jour au début, ce qui ce transforma bientôt en deux, puis en croissant jusqu’à cinq, vingt cinq ans plus tard.

Ensuite, avec tout ça il me fallait un régime draconien au départ pour faire “retomber la vapeur” (j’en ris un peu maintenant mais cela a été très dur pour moi). Au fur et à mesure, le régime devenait plus souple et je lui faisais régulièrement des infidélités.

Les dix premières années n’ont pas été les plus faciles à vivre, puisque je ne pouvais plus faire comme mes copains, sortir et boire quelques bières, tout cela était fini. Pour quelqu’un qui est encore jeune c’est assez difficile à vivre. Vous commencez a perdre des amis, ce qui n’arrange pas les choses.

Plus le temps passe et plus mon diabète empire, me détruit. Je commence à faire des comas hypoglycémiques n’importe où, aussi bien chez moi qu’en conduisant ma voiture… C’est arrivés trois fois : les deux premières, je me suis arrêté le long de voitures qui étaient en stationnement, sans dégâts. La troisième fois, ça aurait pu être plus grave et j’aurais même pu y laisser la vie puisque j’ai fait deux tonneaux sur l’autoroute A13, en allant faire une livraison sur Paris… Miraculeusement, je m’en suis sorti sans une égratignure, grâce aux automobilistes qui roulaient à côté de moi et qui se sont pratiquement arrêtés pour que je finisse ma course.

C’est à partir de là que j’ai pris la décision de parler à ma néphrologue d’une éventuelle greffe. Dans la semaine qui a suivi, je l’ai vue en consultation et elle m’a pris un rendez-vous au centre hospitalier de Nantes.

Je suis donc parti à Nantes passer toute une batterie de tests sanguins, radios, entretien avec un néphrologue qui assiste à la transplantation, tout cela en prévision d’une double greffe rein-pancréas, entretien aussi avec l’anesthésiste qui m’a rassuré quant au bon déroulement de la chose. Avant de repartir, j’ai demandé au docteur qui m’avait reçu et suivi pendant cette journée dans combien de temps il espérait me voir greffé, il m’a répondu que cela pouvait être une attente de trois mois comme d’une année, voire plus.

Je crois que j’ai eu beaucoup de chance, parce que je n’ai attendu que huit mois à peine, je suis rentré le 17/10/2000 pour dix jours pleins a l’hôpital et ensuite j’ai eu 21 jours de maison de convalescence.

Depuis je dis que je vis ma deuxième vie tellement c’est bien de ne plus avoir à faire de piqûres, de pouvoir manger sans se soucier si la glycémie va être bonne ou mauvaise.

Vous ne pouvez pas savoir à quel point c’est fantastique, je souhaiterais que cela arrive à tous les malades en attente d’une greffe de rein ou de rein-pancréas.

Alain

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1 Commentaire

  • bj, je vais donner un rein à ma sœur comment ça se passe pour le pancréas ? j’ai entendu parlé d’ilot pancréas … vous pouvez me renseigner ? Merci Angèle

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