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Génériques des antirejets : l’Assurance Maladie répond à Renaloo

Fin juillet dernier, Renaloo interpelait le directeur général de la CNAMTS au sujet des risques liés à l’application stricte du dispositif "tiers payant contre générique" aux médicaments immunosuppresseurs.

Le Dr Christelle Ratignier-Carbonneil, Directeur adjoint de la CNAMTS, vient de nous apporter quelques éléments de réponses.

Tout d’abord, concernant les conditions hétérogènes d'application du dispositif que nous avions dénoncées, la CNAMTS indique avoir transmis des consignes très claires à l'ensemble de son réseau au sujet des deux points suivants :

  • en cas d'inscription par le médecin de la mention non substituable, conformément à la loi en vigueur (mention manuscrite en toutes lettres sur la ligne concernée de l'ordonnance), le pharmacien est tenu de délivrer le princeps et de pratiquer l'avance des frais,
  • en cas de refus d'un générique, l'avance des frais n'est exigée au patient que pour la ligne concernée de l'ordonnance.

La CNAMTS précise également avoir bien mesuré la spécificité et la sensibilité de la substitution des antirejets que nous avions soulignées.

Le dispositif actuel ne prend en effet absolument pas en compte les recommandations de la Société francophone de Transplantation quant aux génériques de ces molécules, à marges thérapeutiques étroites, et va jusqu’à fixer un objectif de substitution à hauteur de 65% pour le Mycophenolate Mofetil (MMF, commercialisé depuis 1992 sous le nom de Cellcept et génériqué depuis 2010)…
Sur ce sujet, la CNAMTS s’engage à ce que son directeur général nous apporte une réponse d’ici à la fin du mois d’août.

A suivre…

D'ici là, si vous rencontrez des difficultés avec votre pharmacie (refus du tiers payant malgré la mention "non substituable" par exemple), n'hésitez pas à nous contacter !

Télécharger le courriel de la CNAMTS

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