Actualités

Génériques : les syndicats de médecins proposent des règles de bonne conduite

Une réunion consacrée à la politique du génériquen à laquelle ont participé les syndicats de médecins et de pharmaciens et l’Assurance Maladie, a eu lieu le 12 septembre 2012.

On peut regretter que les associations de patients, dont les adhérents sont les premiers concernés, n'aient pas été conviées à cette réflexion "communes"… 

A cette occasion, la CSMF (confédération nationale des syndicats de médecins) a proposé à cette occasion des "règles de bonne conduite" sur l'usage des génériques :

  • Le médicament générique doit présenter les mêmes garanties de sécurité que le princeps et doit faire l’objet d’une pharmacovigilance rigoureusement identique.
     
  • La prescription de médicaments génériques doit respecter strictement l’intérêt du patient.
     
  • La délivrance de génériques doit être stable. Le changement de la forme et du packaging des génériques, lié aux aléas des fournisseurs des officines est un handicap pour les patients les plus fragiles, dont les personnes âgées, ou en traitement de longue durée, qui ont besoin de pouvoir se repérer.
     
  • Les recommandations de l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) visant à exclure certains médicaments (antiépileptiques, extraits thyroïdiens,…) de la substitution doivent être claires, rendues publiques et opposables à l’ensemble des acteurs, afin de dégager leur responsabilité.
     
  • L’usage de la mention « NS », non substituable, constitue un droit fondamental du médecin et doit être réservé à des cas exceptionnels dans l’intérêt du patient compte tenu de son état de santé.
     
  • Le pharmacien doit strictement respecter cette mention « NS », en toutes circonstances.
     
  • Les caisses d’assurance maladie ne doivent en aucun cas entraver les prescriptions de médicaments non substituables décidés par le prescripteur :
    • Elles ne doivent se livrer, en aucun cas, au harcèlement administratif des médecins,
    • en imposant que la mention « NS » soit portée de façon manuscrite sur l’ordonnance. Ceci constitue une absurdité crasse à l’heure de l’informatisation des cabinets médicaux et de la dématérialisation des prescriptions.
    • Elles ne doivent, en aucun cas, pénaliser le patient par un refus d’appliquer le tiers payant sur les médicaments non substituables.

On ne peut que soutenir ces propositions "de bon sens" qui sont malheureusement pour le moment très éloignées de ce qu'on observe sur le terrain…  

 

Partagez

Plus de lecture

Répondre

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *