Actualités

Touchers vaginaux au bloc sans consentement : enfin, les patients réagissent – communiqué du CISS

Le journal Metronews a révélé que des documents présents sur le site internet de l’Université Lyon-Sud recommandaient aux médecins stagiaires de s’exercer au toucher vaginal au bloc « sur patiente endormie ». Le document ne précise pas que le consentement de la patiente aura été préalablement recherché, au mépris des droits fondamentaux de la personne humaine.

Pourtant depuis la loi du 4 mars 2002, dite loi Kouchner, l’article L. 1111-4 du code de la santé publique prohibe les actes médicaux sans consentement : « Aucun acte médical ni aucun traitement ne peut être pratiqué sans le consentement libre et éclairé de la personne et ce consentement peut être retiré à tout moment ».

Les révélations de Metronews ont libéré la parole : de nombreux témoignages, notamment sur des blogs, ont confirmé la fréquence de ces pratiques.

Une cinquantaine de personnalités, essentiellement des médecins et des militants du droit des femmes, ont publié une tribune demandant leur interdiction.

On peut cependant s'interroger sur l'absence de représentants des personnes malades et des associations de patients parmi les signataires. Le fait que leur participation n'ait pas été recherchée montre à quel point les attitudes paternalistes restent présentent, y compris chez ceux qui prétendent défendre les droits des patients et faire leur bien… Sans rechercher leur avis ou leur parole… 

Il était donc important que les voix des principaux concernés puissent se faire entendre. Avec ce communiqué du CISS, intitulé "Touchers vaginaux : la recherche du consentement, un principe fondamental en panne !", c'est désormais chose faite.

 

Partagez

Plus de lecture

Répondre

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *