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Une nouvelle campagne d’information sur la greffe rénale de donneur vivant

Longtemps, la communication institutionnelle autour du don du vivant a été très discrète. Face au manque d'information, Renaloo a réalisé depuis 2011 plusieurs campagnes diffusées dans les grands médias, via des affiches abribus, sur le web.

Les patients, à l'occasion des Etats Généraux du Rein, ont recommandé que des campagnes institutionnelles destinées au grand public soient réalisées.

C'est chose faite depuis l'automne 2013, sous l'égide de l'Agence de la biomédecine.

Une nouvelle campagne de sensibilisation vient d'être lancée, s’appuyant notamment sur des spots radios et télévisés qui proposent le témoignage de personnes ayant donné leur rein à un proche ou ayant reçu un rein d’un membre de leur entourage. L’objectif de cette opération est d’abord de rappeler que le champ des donneurs possibles s’est élargi ces dernières années et qu'on peut désormais donner un rein à un ami. La possibilité de dons croisés est également évoquée.

La campagne insiste également sur l’accompagnement dont bénéficient les donneurs et sur l’absence de conséquences du don. "La majorité des complications enregistrées (…) concerne des cas de problèmes peu sévères et transitoires. Les plus fréquents sont : les douleurs au niveau de la cicatrice : 22 % – les infections urinaires (fièvres) : 4 % – l’hypertension artérielle nécessitant un traitement : 2 % – les complications pleuropulmonaires : 1,2 %". Selon les résultats d’une enquête publiée au printemps 2011, 98 % des donneurs "le referaient".

La parole est aussi donnée aux receveurs, pour rappeler combien la greffe améliore leur qualité de vie.

La greffe à partir d’un donneur vivant permet aussi des résultats meilleurs que ceux obtenus avec un rein prélevé chez un donneur décédé. La survie du greffon à court, moyen et long terme est meilleure : à 10 ans, elle est de 77 % contre 63 %.

Aujourd’hui, la greffe de reins à partir de donneur vivant représente 16 % de l’ensemble des transplantations rénales, contre 13 % en 2013 et 8 % en 2008. 

Ces chiffres restent très inférieurs à ceux obtenus dans d’autres pays comme l’Espagne ou les Etats-Unis (où jusqu’à la moitié des greffes rénales ont été possibles grâce à des donneurs vivants).

 

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1 Commentaire

  • Bonjour
    Merci de m’en dire plus sur l’accompagnement d’un donneur vivant.
    …et l’accompagnement du receveur… auprès de ceux qui se proposent de l(aider…
    plusieurs personnes souhaitent aider un patient pour un don d’organe…comment se positionnent l’équipe médicale…

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