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Le don d’organes, de son vivant ou après la mort, qu’en pensent les français ?

L’institut de sondage Harris Interactive a réalisé à la demande d’M6 une enquête en ligne les 10 et 11 mars 2016, auprès d’un échantillon de 1 284 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.

Plus de 7 français sur 10 seraient prêts à donner un organe de leur vivant à leur enfant ou à leur conjoint
78% des répondants se disent prêts à donner un rein à leur enfant (78%) ou à leur conjoint(e) (73%). Presque autant l’envisagent pour un parent (68%), mais les avis sont plus nuancés pour un ami (58% s’y déclarent prêt, 33% pas prêts). 

Un Français sur trois déclare même être prêt à donner un organe de son vivant à un inconnu.

Le don après la mort, une vision positive
Le don d’organe est perçu comme un geste "généreux" qui permet de "sauver des vies". Spontanément, les Français associent le don d’organes à ses conséquences : la capacité à "sauver des vies". Cette association génère un jugement très positif sur le geste du don, qui est identifié comme un signe de "générosité" ou de "solidarité" par une proportion importante de Français.

Plus de huit Français sur dix (84%) favorables au don de leurs organes après leur décès
Après leur décès, les Français se montrent largement favorables au prélèvement de leurs organes, et peu s’y opposeraient pour un proche en cas de décès. Plus de huit Français sur dix (84%) se déclarent favorables au don de leurs organes après leur décès. 
En cas de décès d’un membre de la famille, qu’il s’agisse du conjoint ou d’un enfant, moins de 15% des personnes interrogées jugent qu’elles refuseraient que ses organes soient prélevés si nécessaire.

La législation française sur le don d’organe reste méconnue
Interrogés sur ce que prévoit la loi concernant les organes des personnes décédées, une nette majorité de Français (59%) pense – à tort – qu’il faut avoir donné son accord préalable pour pouvoir faire don de ses organes. Or, c’est l’inverse : le prélèvement constitue la règle et l’opposition à ce prélèvement est l’exception, dont il faut avoir fait part à ses proches au préalable, un principe connu par seulement 39% des Français (45% parmi les personnes les plus diplômées).

Seulement un peu moins d’une personne sur deux (47%) déclare avoir fait part de sa préférence à ses proches, ce qui est plus fréquent parmi les catégories supérieures (54%).

> Voir la note détaillée de l'Institut Harris

> Voir le rapport complet

 

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