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Inscription et greffe préemptives : peut-on éviter la dialyse ?

Suite de notre série sur le rapport de l'Agence de la biomédecine 2016.

Inscription préemptive 

Un peu moins de 40 % des patients qui ont rejoint la liste d’attente en 2016 n’étaient pas encore dialysés au moment de leur inscription. On parle d’inscription préemptive.

Or, l'inscription préemptive devrait concerner beaucoup plus de patient : la HAS recommande en effet que l'inscription sur la liste d'attente soit faite entre 18 mois et un an avant le moment prévisible où la dialyse deviendra nécessaire.

Ce taux, même s’il augmente, reste donc trop faible. De plus il reste très variable selon les régions.

Il montre les difficultés d’application des recommandations de la HAS. Les patients pourraient probablement jouer un rôle plus important en demandant à être inscrits de manière précoce sur la liste d'attente de greffe.

Greffe préemptive

Parmi les 3 615 patients greffés au cours de l’année 2016, seulement 494 (14%) l’ont été sans passer par la dialyse (greffes préemptives).

Les greffes préemptives fonctionnent mieux et plus longtemps que celles qui sont réalisées après une période de dialyse, il s’agit donc de la meilleure stratégie de traitement.

Malgré cela, les greffes préemptives se développent peu, leur taux a même légèrement diminué depuis deux ans (15,1% en 2014, 14,3% en 2015).

Seulement un tiers des greffes de donneurs vivants sont préemptives, alors qu’elles devraient permettent en théorie de raccourcir au maximum, voire d'éviter, les délai d’attente.

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