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Résultats encourageants des greffes rénales chez les plus de 70 ans, selon une étude nantaise

Résultats encourageants des greffes rénales chez les plus de 70 ans, selon une étude nantaise

Des néphrologues nantais font état de résultats encourageants chez les transplantés rénaux de plus de 70 ans, au terme d’une étude présentée mercredi à la 12ème réunion commune de la Société de néphrologie (SN) et de la Société francophone de dialyse (SFD), qui a débuté mardi à Bruxelles.

Si plusieurs études ont porté sur les transplantés rénaux de plus de 60 ans, voire de 65 ans, il existe peu de données quant à ceux de plus de 70 ans, “de plus en plus nombreux sur liste d’attente”, constate l’équipe de Maryvonne Hourmant, du service de néphrologie-immunologie clinique du CHU de Nantes, dans le résumé de sa communication.

Dans leur étude menée sur 2.449 patients greffés entre 1996 et 2009, dont 217 de plus de 70 ans, les chercheurs montrent des résultats satisfaisants dans cette classe d’âge, de même ampleur que ceux observés avec de plus jeunes receveurs.

A cinq ans, le taux de survie du greffon (sans tenir compte des décès) était de 84% pour les plus de 70 ans, de 88% pour les 60-69 ans et de 90% pour les 50-59 ans.

Parmi les facteurs associés à la perte du greffon, figuraient l’âge du donneur supérieur à 50 ans, le fait d’avoir eu au moins une séance de dialyse post-transplantation et un épisode de rejet aigu. Le risque relatif lié à ces facteurs augmentait avec l’âge du receveur.

De manière attendue, le taux de survie à cinq ans du patient ou du greffon diminuait avec l’âge du receveur, de 85% pour les 50-59 ans à 62% pour les plus de 70 ans.

“La transplantation rénale chez les plus de 70 ans donne des résultats très encourageants”, commentent les auteurs.

“Ces patients doivent être transplantés rapidement, selon le programme ‘old for old’, avec une ischémie froide la plus courte possible [elle était en moyenne de 22 heures dans leur étude, ndlr] afin de diminuer l’impact négatif de l’âge du donneur et l’incidence des deux autres facteurs”, à savoir un rejet aigu et une dialyse post-greffe, concluent-ils.

D’après APM, 29/09/2010

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