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une puce dans nos antirejets !

Une puce dans nos antirejets !

Le groupe pharmaceutique suisse Novartis est en train de développer une micropuce contenue dans une pilule. Novartis espère que l’Union Européenne approuve cette pilule avant 18 mois. Une fois avalée, la puce est activée par les acides de l’estomac et transmet ensuite l’information à un système fixé sur la peau du patient. L’information peut ensuite être transmise par Internet ou par réseau cellulaire.

La première application concerne les patients transplantés. Dans les suites immédiates de la transplantation, un des enjeux est d’obtenir le bon dosage et la bonne diffusion des médicaments immunosuppresseurs : cette diffusion doit être fréquemment contrôlée et ajustée pour prévenir le rejet. Cette puce permettra une surveillance très fine de l’absorbtion des médicaments pour déterminer s’ils sont pris au bon moment et à la bonne dose.

Cette technologie a été achetée par Novartis pour la modique somme de 24 millions de dollars en janvier 2010 à une société californienne, Proteus Biomedical. La puce peut contrôler de nombreux paramètres : battements de coeur, température corporelle et mouvements du corps par exemple. Le concept est intéressant sur le plan médical mais pose un certain nombre de questions, notamment relatives à la vie privée des patients et à la confidentialité des données recueillies.  

Source : Agence Reuters, “Look out, your medicine is watching you”, 08/11/2010

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