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Le prélèvement d’organes en France

Pour qu’il puisse y avoir greffe, il faut qu’il y ait prélèvement…

A l’heure actuelle, les organes greffés peuvent provenir de donneurs vivants ou de personnes décédées.

Cette rubrique est consacrée à ce type de prélèvement qui intervient après la mort du donneur.

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C’est un état très différent du coma, puisque le cerveau est définitivement détruit.

La mort encéphalique, définie comme la “destruction du tronc cérébral associée à celle des hémisphères du cerveau”, est un état très rare (2.238 identifiés en France en 2001 sur environ 500.000 décès).

Son diagnostic doit être effectué par deux médecins non impliqués dans une quelconque activité de transplantation. La mort encéphalique est déclarée après examen clinique constatant :

  • l’absence de conscience
  • l’absence de réflexes du tronc cérébral
  • l’absence de ventilation spontanée
  • La destruction totale et définitive du cerveau, confirmée par deux encéphalogrammes ou une artériographie cérébrale.

Les radios comparatives suivantes montret très clairement la différence entre un cerveau qui fonctionne (circulation sanguine visible) et un cerveau détruit.

un cerveau fonctionnant normalement : le sang circule et oxygène les vaisseaux le cerveau d'une personne en état de mort encéphalique : le sang ne circule plus dans les vaisseaux, le cerveau est détruit 

Un prélèvement d’organes ne peut donc être réalisé que dans un service de réanimation, et par des établissements autorisés.

 

La chaîne qui mène du prélèvement à la greffe est longue et complexe. Entre le moment de l’identification du donneur et celui de la greffe des organes prélevés, plus de 24 heures peuvent s’écouler, durant lesquelles une activité très intense et organisée est réalisée. Celle-ci peut se résumer par les étapes suivantes :

  • Recensement du donneur potentiel
  • Diagnostic (et confirmation) de la mort encéphalique
  • Accompagnement et discussion avec les proches : recueil de la non opposition du défunt
  • Intervention du Service de régulation et d’appui de l’Agence de la Biomédecine : Contact avec d’autres hôpitaux et identification du ou des receveurs dans la liste d’attente
  • Analyse de compatibilité du receveur
  • Contact avec les receveurs
  • Coordination des équipes de prélèvement et de greffe
  • Déplacement éventuel des équipes de greffe depuis les différents hôpitaux jusqu’au centre dans lequel se trouve le donneur
  • Prélèvement des greffons par les différentes équipes chirurgicales
  • Conservation des organes prélevés
  • Transport éventuel du(des) greffon(s) jusqu’à(aux) l’hôpital(ux) où se trouve(nt) le(s) receveur(s)
  • Implantation chirurgicale de l’organe au receveur
  • Mise en place du traitement immunosuppresseur et suivi au long cours du receveur pour assurer le succès de la greffe dans la durée.

Afin de permettre à tout un chacun de mieux cerner la complexité du processus ainsi que la rigueur dont il fait l’objet, voir le site de l’Agence de la biomédecine sur la chaîne du prélèvement.

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    Yvanie
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