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Maladies rénales rares : de l’espoir !

🚨 Polykystose, maladie de Berger / néphropathie à Iga, Syndrôme d’Alport, cystinose, néphropathie membrano-proliphérative, vascularite à ANCA, etc.

Toutes ces maladies du rein ont la particularité d’être considérées comme rares : elles touchent moins de 5 personnes sur 10.000 en population générale.

➡️ Le plus important registre des maladies rénales rares se trouve au Royaume-Uni. Il regroupe 27.285 patients atteints de 28 pathologies, qui peuvent être comparés avec 2,81 millions de malades du rein en population générale.

📊 Une étude à partir de ces données, publiée dans The Lancet, montre que si elles ne représentent au total que 10% des maladies du rein, les maladies rénales rares sont globalement à l’origine de 25% des mises en dialyse, c’est à dire plus que le diabète ou l’hypertention artérielle (respectivement 22,5%) !

🏥 Ces maladies concourent donc très fortement au fardeau de l’insuffisance rénale terminale.

📉 De plus, les patients qui en sont atteints, sur une période de cinq ans, ont un risque 28 fois plus élevé que les autres malades du rein de progresser jusqu’au stade de la dialyse ou de la greffe.

🎯 Ces résultats incitent à agir fortement pour mieux soigner ce groupe de malades.

Durant longtemps, il existait peu de traitements spécifiques susceptibles d’être efficaces pour leurs maladies.

💊 Mais cela pourrait bien changer : de nombreux nouveaux médicaments sont en train d’émerger pour traiter, stabiliser et parfois guérir ces maladies.

Pour que ce foisonnement de thérapeutiques innovantes tienne toutes ses promesses, il faudra qu’elles fassent leurs preuves, qu’elles soient accessibles, mais aussi que des dispositifs de dépistage et de diagnostic adaptés soient prévus, pour qu’elles puissent être utilisées de manière pertinente.

🙏 Enfin de l’espoir pour les maladies rénales rares, il était temps !

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